Culture

What the Malagasy are eating?

– Rice
When discussing the Malagasy cuisine, it is impossible not to mention first the basic element: the rice. This cereal is the essence of each dish with accompaniments , more or less expanded , gravitate . The ” vary” its mark deep in Malagasy society . First, through the landscape where nearly three quarters of cultivated land is occupied by rice fields. Then with work, parties, meals, he beat every day. The Malagasy holds the world record for rice consumption ! It consumes about 135 kg per year.

Some typical dishes
– The Romazava
We can say that this is the typical Malagasy dish. Romazava means “clear broth “. This is actually a soup consisting of a few greens called ” leafy vegetables ” and sometimes a little meat that make the accompaniment of a big plate of rice.
In restaurants, the Romazava is more or less improved and enhanced with chicken or pork .Le riz: l’aliment de base

Lorsqu’on évoque la cuisine malgache, il est impossible de ne pas citer en premier lieu son élément de base: le riz. Cette céréale est l’essence même de chaque plat dont les accompagnements, plus ou moins étoffés, gravitent autour. Le « vary » marque son empreinte au plus profond de la société malgache.

Tout d’abord, à travers le paysage où près de 3/4 des terres cultivées sont occupées par des rizières. Puis avec le travail, les fêtes, les repas, il rythme chaque jour. Le Malgache détiendrait le record du monde en matière de consommation de riz ! Il en consommerait près de 135 kg par an.

Quelques plats typiques

– Le Romazava

On peut dire que c’est le plat typique malgache. Romazava signifie « bouillon clair ». C’est en fait un bouillon composé de quelques verdures appelées « brèdes » et parfois d’un peu de viande qui forment l’accompagnement d’une grosse assiette de riz.
Dans les restaurants, le Romazava est plus ou moins amélioré et agrémenté de viande de poulet ou de porc.

– Le Ravintoto
C’est un plat à base de feuilles de manioc pilées, de morceaux de viande (zébu ou porc) et quelquefois mélangé à du lait de noix de coco (sur la côte). Les malgaches le préfèrent surtout avec de la viande de porc bien grasse (attention au cholestérol !)

Les légumes accompagnent aussi le riz dans l’alimentation des malgaches. Pommes de terre, carottes, betteraves, choux, haricots… poussent à profusion sur les hautes terres centrales. Maïs, manioc, patates douces, ignames servent de compléments alimentaires durant la période de « soudure » (pendant l’hiver austral) où la culture de riz s’arrête.

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– Rice
When discussing the Malagasy cuisine, it is impossible not to mention first the basic element: the rice. This cereal is the essence of each dish with accompaniments , more or less expanded , gravitate . The ” vary” its mark deep in Malagasy society . First, through the landscape where nearly three quarters of cultivated land is occupied by rice fields. Then with work, parties, meals, he beat every day. The Malagasy holds the world record for rice consumption ! It consumes about 135 kg per year.

Some typical dishes
– The Romazava
We can say that this is the typical Malagasy dish. Romazava means “clear broth “. This is actually a soup consisting of a few greens called ” leafy vegetables ” and sometimes a little meat that make the accompaniment of a big plate of rice.
In restaurants, the Romazava is more or less improved and enhanced with chicken or pork .Le riz: l’aliment de base

Lorsqu’on évoque la cuisine malgache, il est impossible de ne pas citer en premier lieu son élément de base: le riz. Cette céréale est l’essence même de chaque plat dont les accompagnements, plus ou moins étoffés, gravitent autour. Le « vary » marque son empreinte au plus profond de la société malgache.

Tout d’abord, à travers le paysage où près de 3/4 des terres cultivées sont occupées par des rizières. Puis avec le travail, les fêtes, les repas, il rythme chaque jour. Le Malgache détiendrait le record du monde en matière de consommation de riz ! Il en consommerait près de 135 kg par an.

Quelques plats typiques

– Le Romazava

On peut dire que c’est le plat typique malgache. Romazava signifie « bouillon clair ». C’est en fait un bouillon composé de quelques verdures appelées « brèdes » et parfois d’un peu de viande qui forment l’accompagnement d’une grosse assiette de riz.
Dans les restaurants, le Romazava est plus ou moins amélioré et agrémenté de viande de poulet ou de porc.

– Le Ravintoto
C’est un plat à base de feuilles de manioc pilées, de morceaux de viande (zébu ou porc) et quelquefois mélangé à du lait de noix de coco (sur la côte). Les malgaches le préfèrent surtout avec de la viande de porc bien grasse (attention au cholestérol !)

Les légumes accompagnent aussi le riz dans l’alimentation des malgaches. Pommes de terre, carottes, betteraves, choux, haricots… poussent à profusion sur les hautes terres centrales. Maïs, manioc, patates douces, ignames servent de compléments alimentaires durant la période de « soudure » (pendant l’hiver austral) où la culture de riz s’arrête.

Train pangalana

What drink Malagasy ?

What drink Malagasy ?

– The Ranon’ampango or ranovola
This is the ” rice water ” produced by boiling water with the rest of the burned rice stuck to the bottom of the pot. Effective against dehydration problems and against diarrhea. This is a good way to safe drinking water made ​​.

– The Trembo ( palm wine)
In most villages along the coast , there is what is called ” Trembo ” which is actually palm wine . Its production is quite simple as it is to collect a liquid from young coconuts and fruit to ferment . Get used to the smell of fermentation and alcohol that increase very rapidly with the heat!– Le Ranon’ampango ou Ranovola
C’est « l’eau de riz » produite en faisant bouillir de l’eau avec le reste du riz brûlé et collé au fond de la marmite. Efficace contre les problèmes de déshydratation et contre les diarrhées. C’est un bon moyen de boire une eau rendue salubre.

Dans la plupart des villages de la côte, on trouve ce qu’on appelle du « Trembo » qui est en fait du vin de palme. Sa fabrication est tout à fait simple puisqu’il s’agit de recueillir un liquide, à partir des jeunes fruits des cocotiers et de le laisser fermenter. Il faut s’habituer à l’odeur de fermentation et à l’alcoolémie qui augmentent très rapidement avec la chaleur !

– Le Toaka Gasy
« Toaka gasy » signifie alcool malgache c’est-à-dire un alcool de fabrication locale et artisanale. Ce « tord-boyaux » est souvent distillé clandestinement en brousse à partir de composants divers mais surtout à partir de la canne à sucre. Seule différence avec l’alcool de canne que nous connaissons: les paysans ne maîtrisent pas le pourcentage d’alcool contenu dans la boisson: un litre de ce breuvage peut atteindre jusqu’à près de 75% d’alcool pur (75°), ce qui peut être très dangereux pour le consommateur non averti.

– Le Betsabetsa
Vin de palme produit essentiellement sur la côte Est à partir des fruits et de l’écorce. On en trouve dans la plupart des petites épiceries de brousse.

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What drink Malagasy ?

– The Ranon’ampango or ranovola
This is the ” rice water ” produced by boiling water with the rest of the burned rice stuck to the bottom of the pot. Effective against dehydration problems and against diarrhea. This is a good way to safe drinking water made ​​.

– The Trembo ( palm wine)
In most villages along the coast , there is what is called ” Trembo ” which is actually palm wine . Its production is quite simple as it is to collect a liquid from young coconuts and fruit to ferment . Get used to the smell of fermentation and alcohol that increase very rapidly with the heat!– Le Ranon’ampango ou Ranovola
C’est « l’eau de riz » produite en faisant bouillir de l’eau avec le reste du riz brûlé et collé au fond de la marmite. Efficace contre les problèmes de déshydratation et contre les diarrhées. C’est un bon moyen de boire une eau rendue salubre.

Dans la plupart des villages de la côte, on trouve ce qu’on appelle du « Trembo » qui est en fait du vin de palme. Sa fabrication est tout à fait simple puisqu’il s’agit de recueillir un liquide, à partir des jeunes fruits des cocotiers et de le laisser fermenter. Il faut s’habituer à l’odeur de fermentation et à l’alcoolémie qui augmentent très rapidement avec la chaleur !

– Le Toaka Gasy
« Toaka gasy » signifie alcool malgache c’est-à-dire un alcool de fabrication locale et artisanale. Ce « tord-boyaux » est souvent distillé clandestinement en brousse à partir de composants divers mais surtout à partir de la canne à sucre. Seule différence avec l’alcool de canne que nous connaissons: les paysans ne maîtrisent pas le pourcentage d’alcool contenu dans la boisson: un litre de ce breuvage peut atteindre jusqu’à près de 75% d’alcool pur (75°), ce qui peut être très dangereux pour le consommateur non averti.

– Le Betsabetsa
Vin de palme produit essentiellement sur la côte Est à partir des fruits et de l’écorce. On en trouve dans la plupart des petites épiceries de brousse.

The Savika

The Savika

Traditional Sport Betsileo born in Amoron’i Mania (Ambositra), the Savika is a kind of bullfight is to fight with bare hands against a zebu, clinging to the bump or the horns of the animal. The goal is not to hurt or kill the animal, but to prove his own strength.

It is a rite of passage that must pass a young man to be accepted as a man responsible in the community.

LSavika technique handed down from father to son. The zebu is a symbolic place in the Malagasy rural society, it is all the events: funerals, “famadihana” (exhumation) and other traditional rituals. It is also essential companion during field work: trampling rice, pulling plows and plows …Sport traditionnel Betsileo né dans l’Amoron’i Mania (Ambositra), le Savika est une espèce de corrida qui consiste à lutter à mains nues contre un zébu, en s’agrippant à la bosse ou aux cornes de l’animal. Le but n’est pas de blesser ni de tuer l’animal, mais de prouver sa propre force.

C’est un rite… … que doit passer avec succès un jeune homme pour qu’il soit accepté en tant qu’homme responsable au sein de la communauté.

La technique du savika se transmet de père en fils. Le zébu tient une place symbolique dans la société rurale malgache ; il est de tous les évènements: funérailles, « famadihana » (exhumation) et autres rituels traditionnels. Il est également le compagnon essentiel durant les travaux des champs: piétinement des rizières, traction des charrues et araires… Le père de famille confie à son fils le soin de garder le troupeau, il doit observer le comportement de chaque animal et apprendre à le connaître. Le jour où il doit passer au savika, il doit prouver qu’il est un devenu un homme, et en tant que tel apte à prendre ses responsabilités au sein de la famille et de la communauté.

Actuellement, le savika se popularise et est une des attractions principales lors des festivités de Pâques et de Pentecôte.

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The Savika

Traditional Sport Betsileo born in Amoron’i Mania (Ambositra), the Savika is a kind of bullfight is to fight with bare hands against a zebu, clinging to the bump or the horns of the animal. The goal is not to hurt or kill the animal, but to prove his own strength.

It is a rite of passage that must pass a young man to be accepted as a man responsible in the community.

LSavika technique handed down from father to son. The zebu is a symbolic place in the Malagasy rural society, it is all the events: funerals, “famadihana” (exhumation) and other traditional rituals. It is also essential companion during field work: trampling rice, pulling plows and plows …Sport traditionnel Betsileo né dans l’Amoron’i Mania (Ambositra), le Savika est une espèce de corrida qui consiste à lutter à mains nues contre un zébu, en s’agrippant à la bosse ou aux cornes de l’animal. Le but n’est pas de blesser ni de tuer l’animal, mais de prouver sa propre force.

C’est un rite… … que doit passer avec succès un jeune homme pour qu’il soit accepté en tant qu’homme responsable au sein de la communauté.

La technique du savika se transmet de père en fils. Le zébu tient une place symbolique dans la société rurale malgache ; il est de tous les évènements: funérailles, « famadihana » (exhumation) et autres rituels traditionnels. Il est également le compagnon essentiel durant les travaux des champs: piétinement des rizières, traction des charrues et araires… Le père de famille confie à son fils le soin de garder le troupeau, il doit observer le comportement de chaque animal et apprendre à le connaître. Le jour où il doit passer au savika, il doit prouver qu’il est un devenu un homme, et en tant que tel apte à prendre ses responsabilités au sein de la famille et de la communauté.

Actuellement, le savika se popularise et est une des attractions principales lors des festivités de Pâques et de Pentecôte.

Fanorona: the school of life

The Fanorona (pronounced Fanourne) is an abstract strategy game indigenous society Madagascar (source: Wikipedia). Told that Madagascar is typically attributed to the imagination of Prince Andriantompokoindrindra (1600) of Ambohimalaza.

However, fanorona diagram showing similarities… …
Several diagrams carved into the rock were found in the Antananarivo region, including that of Alasora, one of the oldest (between 1500 and 1600) and Ambohimanga.Le Fanorona (prononcer Fanourne) est un jeu de société combinatoire abstrait indigène à Madagascar (source: Wikipédia).On dit qu’il est typiquement malgache, attribué à l’imagination fertile du prince Andriantompokoindrindra(vers 1600) d’Ambohimalaza.

Toutefois, le diagramme du fanorona présentant des similitudes avec celui du jeu de l’Alquerque tendrait à rendre plus probable l’hypothèse d’un jeu apporté vers 1300 après JC par les marchands arabes sur l’île, puis transformé par ses habitants. Le diagramme du fanorona ressemble en effet à une juxtaposition de 2 diagrammes de l’Alquerque.

L’Alquerque est originaire de l’Egypte antique (1000 avant JC), pratiqué dans tout le Moyen-Orient. Il est arrivé en Europe par la péninsule ibérique et a donné naissance au jeu de dames.

Plusieurs diagrammes taillés à même le roc ont été retrouvés dans la région d’Antananarivo, notamment celui d’Alasora, l’un des plus anciens (entre 1500 et 1600) et à Ambohimanga.
Le fanorona est un jeu d’initiation à la stratégie de guerre et selon les croyances ancestrales, un moyen de divination ou d’augure: le vainqueur d’une partie saurait exercer le pouvoir ou réussirait dans sa future entreprise, le vaincu obtenant par la même un présage d’échec.

Comme dans l’Alquerque, le gagnant est celui qui capture tous les pions de l’adversaire ou les empêche de se déplacer.

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The Fanorona (pronounced Fanourne) is an abstract strategy game indigenous society Madagascar (source: Wikipedia). Told that Madagascar is typically attributed to the imagination of Prince Andriantompokoindrindra (1600) of Ambohimalaza.

However, fanorona diagram showing similarities… …
Several diagrams carved into the rock were found in the Antananarivo region, including that of Alasora, one of the oldest (between 1500 and 1600) and Ambohimanga.Le Fanorona (prononcer Fanourne) est un jeu de société combinatoire abstrait indigène à Madagascar (source: Wikipédia).On dit qu’il est typiquement malgache, attribué à l’imagination fertile du prince Andriantompokoindrindra(vers 1600) d’Ambohimalaza.

Toutefois, le diagramme du fanorona présentant des similitudes avec celui du jeu de l’Alquerque tendrait à rendre plus probable l’hypothèse d’un jeu apporté vers 1300 après JC par les marchands arabes sur l’île, puis transformé par ses habitants. Le diagramme du fanorona ressemble en effet à une juxtaposition de 2 diagrammes de l’Alquerque.

L’Alquerque est originaire de l’Egypte antique (1000 avant JC), pratiqué dans tout le Moyen-Orient. Il est arrivé en Europe par la péninsule ibérique et a donné naissance au jeu de dames.

Plusieurs diagrammes taillés à même le roc ont été retrouvés dans la région d’Antananarivo, notamment celui d’Alasora, l’un des plus anciens (entre 1500 et 1600) et à Ambohimanga.
Le fanorona est un jeu d’initiation à la stratégie de guerre et selon les croyances ancestrales, un moyen de divination ou d’augure: le vainqueur d’une partie saurait exercer le pouvoir ou réussirait dans sa future entreprise, le vaincu obtenant par la même un présage d’échec.

Comme dans l’Alquerque, le gagnant est celui qui capture tous les pions de l’adversaire ou les empêche de se déplacer.

The crafts

That are common objects of everyday life, but also games, musical instruments or ornamental objects sacred or artistic, the Malagasy crafts is rich in natural materials … The ability to take advantage of the environment is generated a multitude of shapes and objects to the original colors. Today, the global phenomenon of return to nature and authentic materials instead Madagascar among the countries with high potential craft.

Que ce soient les objets usuels de la vie de tous les jours, mais aussi les jeux, les instruments de musique ou les objets ornementaux à caractère sacré ou artistique, l’artisanat malgache est riche en matières naturelles…

La faculté de tirer partie de son environnement y a engendré une multitude d’objets aux formes et aux couleurs originales. Aujourd’hui le phénomène mondial du retour à la nature et aux matériaux authentiques place Madagascar parmi les pays à fort potentiel artisanal.

Le papier « Antemoro »

Procédé séculaire inventé par les premiers migrants arabes pour retranscrire le Coran fortement endommagé par la traversée en mer lors de leur migration, et actuellement l’un des fleurons de l’artisanat malgache, le papier Antemoro est redécouvert au début du siècle par Pierre Mathieu qui avait créé une entreprise à Ambalavao, toujours en fonctionnement. Le papier est fabriqué à partir de la pâte d’un mûrier sauvage appelé Avoha, de son nom scientifique Bosqueia danguyana, qui pousse dans tout le corridor forestier formant la façade orientale de Madagascar. Entièrement réalisé à la main et séché « au clair de lune », le papier est de couleur blanc écru. Relativement épais et granuleux, on y incruste parfois des fleurs séchées très décoratives. Son utilisation couvre la reliure, les papiers à lettres, enveloppes, les abats jours, la tapisserie.

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That are common objects of everyday life, but also games, musical instruments or ornamental objects sacred or artistic, the Malagasy crafts is rich in natural materials … The ability to take advantage of the environment is generated a multitude of shapes and objects to the original colors. Today, the global phenomenon of return to nature and authentic materials instead Madagascar among the countries with high potential craft.

Que ce soient les objets usuels de la vie de tous les jours, mais aussi les jeux, les instruments de musique ou les objets ornementaux à caractère sacré ou artistique, l’artisanat malgache est riche en matières naturelles…

La faculté de tirer partie de son environnement y a engendré une multitude d’objets aux formes et aux couleurs originales. Aujourd’hui le phénomène mondial du retour à la nature et aux matériaux authentiques place Madagascar parmi les pays à fort potentiel artisanal.

Le papier « Antemoro »

Procédé séculaire inventé par les premiers migrants arabes pour retranscrire le Coran fortement endommagé par la traversée en mer lors de leur migration, et actuellement l’un des fleurons de l’artisanat malgache, le papier Antemoro est redécouvert au début du siècle par Pierre Mathieu qui avait créé une entreprise à Ambalavao, toujours en fonctionnement. Le papier est fabriqué à partir de la pâte d’un mûrier sauvage appelé Avoha, de son nom scientifique Bosqueia danguyana, qui pousse dans tout le corridor forestier formant la façade orientale de Madagascar. Entièrement réalisé à la main et séché « au clair de lune », le papier est de couleur blanc écru. Relativement épais et granuleux, on y incruste parfois des fleurs séchées très décoratives. Son utilisation couvre la reliure, les papiers à lettres, enveloppes, les abats jours, la tapisserie.

Malagasy music

Music is an essential part of Malagasy culture and popular expression. It is omnipresent , whether during family and community celebrations ( weddings, dances ) or at religious and traditional ceremonies (masses , exhumation , ” whirlwind ” circumcision) .
The music extends the social and cultural life of the community. And in the south -west of the island, the villagers together and improvise on local instruments such as marovany (xylophone Madagascar ) , the Antranatrana or Korintsana (percussion) . This sets the tempo and symbolizes life and the passing of time .La musique est une des composantes essentielles de la culture et de l’expression populaire malgache. Elle est omniprésente, que ce soit à l’occasion de fêtes familiales ou communautaires (mariages, bals populaires) ou bien lors des cérémonies religieuses et traditionnelles (messes, exhumation, « tromba », circoncision).

La musique prolonge la vie sociale et culturelle de la communauté. Ainsi dans le Sud-ouest de l’île, les villageois se regroupent et improvisent sur des instruments locaux tels le Marovany (xylophone malgache), l’Antranatrana ou le Korintsana (percussion). Ce dernier donne le tempo et symbolise la vie et le temps qui passe. Sur cette base, les chants seront alors improvisés. Sur les Hautes Terres, les « Hira Gasy » sont des chansons traditionnelles basées sur la morale, reprenant des proverbes, accompagnées d’instruments à vent et d’une sorte de tambour, l’Aponga qui donne la cadence.

En pleine brousse, nous pouvons être surpris de découvrir des instruments de musique, copies de guitares électriques, taillées dans des bois locaux et utilisant pour toute corde du fil de pêche en nylon ! Les mécanismes sont, eux, fabriqués avec des bouts de ferraille de récupération.

Le tout produisant des sons justes !! En pays Sakalava, les séances de « Tromba » où l’on invoque les ancêtres défunts, se pratiquent en accord avec des chants d’appel accompagnés d’une mélodie à l’accordéon et de rythmes saccadés par les battements des mains des assistants. Toujourds en pays Sakalava, le « kilalaka » est très populaire: c’est à la fois une musique et une danse très rythmée pratiquée par les « dahalo » (voleurs de zébus) pour brouiller leurs traces.

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Music is an essential part of Malagasy culture and popular expression. It is omnipresent , whether during family and community celebrations ( weddings, dances ) or at religious and traditional ceremonies (masses , exhumation , ” whirlwind ” circumcision) .
The music extends the social and cultural life of the community. And in the south -west of the island, the villagers together and improvise on local instruments such as marovany (xylophone Madagascar ) , the Antranatrana or Korintsana (percussion) . This sets the tempo and symbolizes life and the passing of time .La musique est une des composantes essentielles de la culture et de l’expression populaire malgache. Elle est omniprésente, que ce soit à l’occasion de fêtes familiales ou communautaires (mariages, bals populaires) ou bien lors des cérémonies religieuses et traditionnelles (messes, exhumation, « tromba », circoncision).

La musique prolonge la vie sociale et culturelle de la communauté. Ainsi dans le Sud-ouest de l’île, les villageois se regroupent et improvisent sur des instruments locaux tels le Marovany (xylophone malgache), l’Antranatrana ou le Korintsana (percussion). Ce dernier donne le tempo et symbolise la vie et le temps qui passe. Sur cette base, les chants seront alors improvisés. Sur les Hautes Terres, les « Hira Gasy » sont des chansons traditionnelles basées sur la morale, reprenant des proverbes, accompagnées d’instruments à vent et d’une sorte de tambour, l’Aponga qui donne la cadence.

En pleine brousse, nous pouvons être surpris de découvrir des instruments de musique, copies de guitares électriques, taillées dans des bois locaux et utilisant pour toute corde du fil de pêche en nylon ! Les mécanismes sont, eux, fabriqués avec des bouts de ferraille de récupération.

Le tout produisant des sons justes !! En pays Sakalava, les séances de « Tromba » où l’on invoque les ancêtres défunts, se pratiquent en accord avec des chants d’appel accompagnés d’une mélodie à l’accordéon et de rythmes saccadés par les battements des mains des assistants. Toujourds en pays Sakalava, le « kilalaka » est très populaire: c’est à la fois une musique et une danse très rythmée pratiquée par les « dahalo » (voleurs de zébus) pour brouiller leurs traces.

betsileo

Malagasy fight

Existing since the 16th century, is part of Ringa Malagasy traditional sport practiced in the south, it is a struggle as is practiced mainly in the customary holidays ( circumcision exhumation … ) or during the days of the zebu market . This is the time when young men trying to prove their manhood against the girls , and in other words to show their capacity to take responsibility . Seduce and convince is the purpose of this traditional sport but also vent frustration and aggression in the system of ” joking relationship ” ( ziva ) where different clans that make up the village community agreed to a pact of non -aggression . The game puts two fighters, ” fagnorolahy ” or ” kidabolahy ” face to face, naked torsos .Existant depuis le 16ème siècle, le Ringa fait partie du sport traditionnel malgache pratiqué dans le sud, c’est une forme lutte qui se pratique essentiellement lors des fêtes coutumières (circoncision, exhumation…) ou durant les jours de marchés aux zébus.

C’est le moment où les jeunes hommes tentent de prouver leur virilité face aux jeunes filles, et en d’autres termes de montrer leur de capacité de prise de responsabilité. Séduire et convaincre sont le but de ce sport traditionnel mais aussi évacuer la frustration et l’agressivité dans le système de « parenté à plaisanterie » (ziva) où les différents clans qui composent la communauté villageoise ont convenu d’un pacte de non-agression. La joute met deux combattants, les « fagnorolahy » ou « kidabolahy » face à face, torses nus.

C’est un combat à mains nues, le but du jeu étant de projeter son adversaire au sol, sans lui porter de coup, mais par une brève série de prises dont le secret se transmet de père en fils. Moins brutale que la boxe, c’est un sport qui requiert ruse, agilité, rapidité et souplesse, une autre façon d’éduquer les jeunes gens. Enfin, c’est aussi une façon de se défendre contre les voleurs de zébu, ou de s’accaparer le zébu des autres qui est le symbole de puissance et de richesse. Cette pratique de lutte s’est ensuite propagée dans les îles de l’Océan Indien, mais sous des formes différentes.

Dans l’ouest et dans le nord de Madagascar, en pays Sakalava, la variante du Ringa est le Moraingy, et les combats ont lieu de façon régulière. Ils mettent en évidence des valeurs malgaches telles que la notion de Fihavanana, c’est-à-dire l’affection, les liens de parenté et la solidarité, toujours dans le but d’évacuer les pulsions négatives. Les assauts sont de courte durée. Il est plus question de courage et de respect de l’adversaire que de violence.

A l’heure actuelle, le règlement est simple: tous les coups sont permis sauf ceux portés aux yeux, à la gorge et sous la ceinture. Enfin non seulement le Moraingy sert d’éducation pour apprendre la discipline mais forge les caractères à affronter les difficultés de la vie.

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Existing since the 16th century, is part of Ringa Malagasy traditional sport practiced in the south, it is a struggle as is practiced mainly in the customary holidays ( circumcision exhumation … ) or during the days of the zebu market . This is the time when young men trying to prove their manhood against the girls , and in other words to show their capacity to take responsibility . Seduce and convince is the purpose of this traditional sport but also vent frustration and aggression in the system of ” joking relationship ” ( ziva ) where different clans that make up the village community agreed to a pact of non -aggression . The game puts two fighters, ” fagnorolahy ” or ” kidabolahy ” face to face, naked torsos .Existant depuis le 16ème siècle, le Ringa fait partie du sport traditionnel malgache pratiqué dans le sud, c’est une forme lutte qui se pratique essentiellement lors des fêtes coutumières (circoncision, exhumation…) ou durant les jours de marchés aux zébus.

C’est le moment où les jeunes hommes tentent de prouver leur virilité face aux jeunes filles, et en d’autres termes de montrer leur de capacité de prise de responsabilité. Séduire et convaincre sont le but de ce sport traditionnel mais aussi évacuer la frustration et l’agressivité dans le système de « parenté à plaisanterie » (ziva) où les différents clans qui composent la communauté villageoise ont convenu d’un pacte de non-agression. La joute met deux combattants, les « fagnorolahy » ou « kidabolahy » face à face, torses nus.

C’est un combat à mains nues, le but du jeu étant de projeter son adversaire au sol, sans lui porter de coup, mais par une brève série de prises dont le secret se transmet de père en fils. Moins brutale que la boxe, c’est un sport qui requiert ruse, agilité, rapidité et souplesse, une autre façon d’éduquer les jeunes gens. Enfin, c’est aussi une façon de se défendre contre les voleurs de zébu, ou de s’accaparer le zébu des autres qui est le symbole de puissance et de richesse. Cette pratique de lutte s’est ensuite propagée dans les îles de l’Océan Indien, mais sous des formes différentes.

Dans l’ouest et dans le nord de Madagascar, en pays Sakalava, la variante du Ringa est le Moraingy, et les combats ont lieu de façon régulière. Ils mettent en évidence des valeurs malgaches telles que la notion de Fihavanana, c’est-à-dire l’affection, les liens de parenté et la solidarité, toujours dans le but d’évacuer les pulsions négatives. Les assauts sont de courte durée. Il est plus question de courage et de respect de l’adversaire que de violence.

A l’heure actuelle, le règlement est simple: tous les coups sont permis sauf ceux portés aux yeux, à la gorge et sous la ceinture. Enfin non seulement le Moraingy sert d’éducation pour apprendre la discipline mais forge les caractères à affronter les difficultés de la vie.

Ancestor worship

The complex origin of the Malagasy people created various and specific customs. Despite many notions of ethnic and clan configurations , country vehicle a common language and a belief in the power of departed ancestors spread throughout the island. Although traditional belief manifests the existence of one God, omnipresent and omnipotent with the name ” Andriamanitra ” ( The Lord Scented ) or that of ” Andriananahary ” (Lord Creator) , but rather to deified ancestors or ” Razana ” that will bear his worship. L’origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières. En dépit des nombreuses configurations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule un même langage et la croyance à la puissance des ancêtres défunts est répandue à travers toute l’île.

Bien que la croyance traditionnelle manifeste l’existence d’un seul Dieu, omniprésent et omnipotent portant le nom d’« Andriamanitra » (Le Seigneur Parfumé) ou celui d’« Andriananahary » (Le Seigneur Créateur), c’est plutôt vers les ancêtres divinisés ou « Razana » que se portera son culte.

Le culte des ancêtres est une célébration de la « science de la vie », car les défunts sont porteurs de pouvoir et sont défenseurs de la vie sur terre, matérielle autant que spirituelle. Chaque ancêtre garde son individualité et ses attaches familiales. Son pouvoir est révélé à travers des « ordres sacrés » qui dictent l’organisation politique, culturelle, médicale de la famille ou de la communauté.

La croyance considère que certains sinistres comme les accidents, les maladies sont les conséquences d’un manquement au culte des ancêtres. C’est une justice infligée par ceux-ci pour avoir violé un « fady » (tabou), par exemple. À chaque grande occasion marquant la vie (construction d’une maison ou d’une pirogue, d’un mariage, etc) « Razana » sera consulté, invoqué.

Des animaux (poulets, zébus) ou des aliments (rhum, miel, etc.) seront alors offerts en sacrifice ou en libations. Pour citer à quel point cette pratique est ancrée profondément dans toutes les strates sociales ; le vol inaugural d’un Boeing 747 de la compagnie nationale Air Madagascar, en 1979, a donné lieu à un sacrifice de zébus, afin d’assurer longue vie à l’appareil ainsi qu’à ses passagers.

L’origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières. En dépit des nombreuses configurations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule un même langage et la croyance à la puissance des ancêtres défunts est répandue à travers toute l’île.

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The complex origin of the Malagasy people created various and specific customs. Despite many notions of ethnic and clan configurations , country vehicle a common language and a belief in the power of departed ancestors spread throughout the island. Although traditional belief manifests the existence of one God, omnipresent and omnipotent with the name ” Andriamanitra ” ( The Lord Scented ) or that of ” Andriananahary ” (Lord Creator) , but rather to deified ancestors or ” Razana ” that will bear his worship. L’origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières. En dépit des nombreuses configurations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule un même langage et la croyance à la puissance des ancêtres défunts est répandue à travers toute l’île.

Bien que la croyance traditionnelle manifeste l’existence d’un seul Dieu, omniprésent et omnipotent portant le nom d’« Andriamanitra » (Le Seigneur Parfumé) ou celui d’« Andriananahary » (Le Seigneur Créateur), c’est plutôt vers les ancêtres divinisés ou « Razana » que se portera son culte.

Le culte des ancêtres est une célébration de la « science de la vie », car les défunts sont porteurs de pouvoir et sont défenseurs de la vie sur terre, matérielle autant que spirituelle. Chaque ancêtre garde son individualité et ses attaches familiales. Son pouvoir est révélé à travers des « ordres sacrés » qui dictent l’organisation politique, culturelle, médicale de la famille ou de la communauté.

La croyance considère que certains sinistres comme les accidents, les maladies sont les conséquences d’un manquement au culte des ancêtres. C’est une justice infligée par ceux-ci pour avoir violé un « fady » (tabou), par exemple. À chaque grande occasion marquant la vie (construction d’une maison ou d’une pirogue, d’un mariage, etc) « Razana » sera consulté, invoqué.

Des animaux (poulets, zébus) ou des aliments (rhum, miel, etc.) seront alors offerts en sacrifice ou en libations. Pour citer à quel point cette pratique est ancrée profondément dans toutes les strates sociales ; le vol inaugural d’un Boeing 747 de la compagnie nationale Air Madagascar, en 1979, a donné lieu à un sacrifice de zébus, afin d’assurer longue vie à l’appareil ainsi qu’à ses passagers.

L’origine complexe du peuple Malgache a créé des coutumes diverses et particulières. En dépit des nombreuses configurations ethniques et des notions de clans, le pays véhicule un même langage et la croyance à la puissance des ancêtres défunts est répandue à travers toute l’île.

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